Le matin à 10h, 16 avril
Une rétrocaveuse était dans le champs, à côté du jardin Roerich, creusant un gros trou rectangulaire d’environ 3m de profond jusqu’au roc. J’ai pris quelques photos et parlé aux ouvriers. Ce semble le début de l’échantillonage du sol que fait la ville sur ce terrain. Ils prélèvent les échantillons près du roc, plusieurs mètres sous la surface. La propriété est encore en négotiation en cour et (d’après Helen Fotopulos) s’est presque réglé. Quand le terrain sera acheté, avant toute construction, le sol doit être nettoyé. J’imagine que la ville doit d’abord déterminer le niveau des contaminants (ce qui explique la rétrocaveuse) avant de proposer une stratégie de décontamination du sol (ce qui en fait n’existe pas), et d’ensuite réaliser le plan de développement. De ce que j’en comprends, les méthodes de décontamination doivent se conformer aux normes de Santé Canada. Les coûts de l’opération sont ensuite partagés par Santé Canada et la ville. Il est très difficile de changer les procédures standard de Santé Canada, à moins, évidemment...qu’ils puissent être convaincus que des champignons soient aussi efficaces que les procédures destructives standard...et moins coûteuses! Il y a beaucoup d’alternatives avec la phytorémédiation mais cela n’est généralemet pas reconnu par notre gouvernement.